Comment être heureux?

Comment puis-je être heureux? Voilà la question qui nous anime le plus à chaque instant de la vie.

Et qui se cache d’ailleurs derrière nos lectures de développement personnel, nos demandes de rendez-vous chez un thérapeute ainsi nos actions de bien-être quelles qu’elles soient.

En voilà un vaste et complexe sujet. Y a-t-il vraiment une réponse? Une réponse simple, non. Une réponse unique et universelle, certainement pas! En fait, il existe autant de réponses que d’individus sur cette planète.
Pourtant, il existe des éléments communs. Ils constituent une base solide sur laquelle s’appuyer au quotidien et construire petit à petit ce sentiment d’être heureux.

Suivez-moi et je vous en dit plus…

Etre authentique? Etre authentique…

Etre au-then-tique!

Prendre le temps de s’observer

Comment être heureux si l’on ne peut pas (s’autoriser) être soi-même? Comment être heureux si on ne peut pas respecter ses besoins, sa personnalité, ce que l’on est au plus profond de soi?

Comment se sentir bien si l’on n’ose pas exprimer son avis ou son opinion?

Car c’est bien de cela dont il s’agit… se connaitre,  se respecter et s’autoriser. Etre vraiment soi!

Oui, mais concrètement ça donne quoi?

La plupart des situations sociales de la vie ne sont pas totalement sous notre contrôle car l’autre y a sa place. Par contre, l’interprétation, la réaction ou l’action que nous en produisons dépends de nous … et inversement!
Vous savez, le fameux Ce ne sont pas les événements qui perturbent l’homme mais sa façon de les interpréter d’Epictète.

Premièrement,  SE CONNAITRE.

J’en entends déjà me dire « plus facile à dire qu’à faire » ou encore « avec tout ce que j’ai à faire, je n’ai vraiment pas le temps de me poser » encore moins à faire de la méditation, certes.

Le problème c’est que l’on a oublié d’écouter simplement les signaux de notre corps, les signes de notre inconscients et les messages de notre cœur. Nous ne vivons clairement pas dans une société qui nous pousse à nous écouter (gouvernement, industrie agro-alimentaires, hors industriels) car cela ne rapporte pas (vaste sujet que nous n’aborderons pas ici) et même encore dans ma génération, certains ont été élevés dans l’idée que la seule règle qui prévalait était l’obéissance aveugle. Plus facile alors d’ignorer ses besoins pour ne pas trop souffrir, que cela soit conscient ou non.

En ce qui concerne le manque de temps, je pense que le problème n’est pas là. Non pas que vous n’ayez pas des journées déjà bien chargées. Parfois, je me surprends à me dire exactement la même chose avant de me rappeler que j’ai eu le temps de regarder la dernière saison de ma série sur Netflix, les trois dernières même en deux mois. Alors me poser 5 minutes… si je suis honnête avec moi-même j’aurais pu le faire.

Mais bonne nouvelle, réapprendre à s’écouter et tout à fait possible et ne prends pas des heures. Il ne s’agit pas de pratiquer la relaxation, la méditation ou l’écriture plusieurs heures par semaines, quelques minutes suffisent et donnent d’excellents résultats.  D’ailleurs avec la pratique, cela devient de plus en plus facile et c’est parfois même presque… instantané. Je vois un tableau ou j’entends une chanson si je m’écoute et si j’écoute mes réactions physiques, je sais si je l’aime ou pas. C’est un peu simple mais c’est bien l’idée générale.

Il existe de nombreuses astuces et petits exercices à utiliser de temps en temps ou au quotidien pour devenir de plus facilement à l’écoute de soi-même.

J’ai un scoop pour vous… ou pas, ce nouveau site ainsi que le compte Instagram @alinegastellier et bientôt une chaine Youtube au même nom sont fait pour vous aider dans tout cela. J’y publierai régulièrement des exercices et programmes pour vous accompagner dans ce sens.

Deuxièmement, SE RESPECTER et S’AUTORISER

En apprenant à vous connaitre, vous avez fait le plus gros du travail. Même si la seconde partie n’est pas la plus facile…

Une fois que vous commencez à connaître vos goûts, vos besoin et vos envies, il faut les respecter en vous autorisant à les exprimer. Peut-être y arrivez-vous déjà en privé et avec vos proches, vous savez ces gens avec qui vous vous sentez bien (heureux) car vous pouvez être vous-même, sans vous cacher derrière un masque.

C’est justement cela que vous devez généraliser dans votre vie.

Pourquoi est-ce si difficile? Tout d’abord parce qu’on ne vous l’a peut-être pas appris. Soyons clair, ce n’est pas du tout ce que favorise une scolarité traditionnelle, mêmes cours, même programme pour tout le monde, pas ou peu de possibilité d’expression créative, classes où le nombre ne permet pas à l’enseignant faire de l’individuel.
Sans compter tout ce qui a pu se passer durant votre enfance et qui n’a pas favorisé votre expression naturelle, parents sévères, absents, n’ayant pas beaucoup de temps à vous accorder, ayant projeté leurs propres envies ou leurs manques sur vous, un climat familial anxiogène dans lequel vous ne vouliez pas en rajouter. De manière générale, l’exigence d’être poli et de se comporter « convenablement » en public nécessite de se taire et de ne pas s’exprimer.

Vous avez grandi, vous n’êtes plus cet enfant et en tant qu’adulte vous pouvez vous exprimer dans la même mesure que tout le monde. Il s’agit de cette phrase que j’ai un jour entendu et qui disait quelque chose dans le genre:

« devenez qui vous étiez avant que l’on ne vous dise le contraire »

La deuxième raison pour laquelle c’est si difficile est la peur du jugement.

Beaucoup de gens sont incapables de simplement accepter l’avis des autres sans rentrer dans une sorte de bras de fer. On dirait que cela réveille quelque chose en eux qui les vexe, les pousse à se battre ou se défendre alors que l’on ne parle parfois que d’une préférence de couleur ou d’oeuvre. Ils ne comprennent pas qu’il y a assez de place pour l’avis de tout le monde et que ne pas être de leur avis n’est pas une attaque personnelle.
Certains sont simplement trop auto-centrés, incapables de se mettre à la place de l’autre et persuadés que seul leur avis compte car c’est simplement le meilleur.

Ces comportements viennent de leur histoire personnel et n’a rien à voir avec vous! Est-ce que leur action vaut vraiment la peine que vous vous censuriez? Avec toutes les conséquences que cela comporte, se sentir mal de ne pas avoir osé s’exprimer, voire se questionner sur notre bien-fondé ou encore se sentir rabaissé et nul?

Ne réfléchissez pas trop longtemps la réponse est NON!

Laissez-les dans leur frustration, ne rentrez pas leur combat, n’épuisez pas votre énergie. A partir du moment où vous vous êtes exprimé de façon respectueuse, leur réaction est leur problème. Certes, il aurait peut-être besoin de travailler un peu sur eux-même mais cela n’est pas de votre ressort.

Face à ces personne, restez calme et coupez court calmement et clairement à ces débordements. Un simple « Très bien X, je comprends votre point de vue mais je ne fais que vous exprimez mon avis ». Vous n’avez pas à vous justifier.
Voici mont petit truc pour me défaire de la peur du jugement:

Je me demande ce que je pense des gens qui jugent ou se moquent des autres pour des raisons aussi futiles qu’un avis, un poids, une façon de s’habiller etc. Est-ce vraiment le genre de personne que je veux dans ma vie? Non! Alors… cela m’est égal qu’il m’apprécient ou non, ce qu’ils pensent de moi. Ce qui est important pour moi c’est être bien avec moi-même et il y a suffisamment de gens prêts à l’accepter.

Vous constaterez que, comme toute habitude à modifier, cela n’est pas très confortable au début voire bien difficile mais plus vous vous exercerez plus cela deviendra facile et très bientôt même naturel. Vous verrez très  vite que plus vous osez être vous-même plus vous attirez les gens qui vous ressemblent ou vous intéressent.

J’espère que cet article vous à donné quelques pistes de départ sur cette question cruciale d’être heureux ou bien dans sa vie.

Vous retrouverez dans ce blog et surtout sur le compte Instagram @alinegastellier de nombreuses petites astuces, exercices, réflexions et idées alors n’hésitez pas à vous abonner!

Prenez soin de vous!

Aline